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Bremen connexion

Ça y est j’ai quitté la Suède ! Après les grand lac, descente plein sud par la côte ouest: dentelle de petits ports, de mer et de baie vallonnées. J’avoue avoir trouvé ça très beau! Petit bain par 13 degrés pour fêter ça !

Les chiffres m’ont rattrapé ces trois jours de descente vers le Danemark, j’ai enquillé les kilomètres, les coudes dans les prolongateur avec un fort vent dans le dos, ça aide! Du coup un jours d’avance à l’arrivée a Helsingborg pour prendre le ferry, qui emmène en face, au Danemark.

Je pensais que j’allais trouver ça plonplon, cette partie, mais pas du tout en fait, d’abord j’ai longé la très belle côté Est, avec régulièrement des personnes en peignoir qui vont et qui viennent et qui de temps à autre se plongent dans la mer, puis j’ai dormi le premier soir sur une plage (en toute légalité) Là j’ai eu un coup de blues, envie d’être avec les filles, parler ma langue, voir les ami.e.s. 13h de sommeil bercé par les flots m’ont requinqué. Puis traversée Kobenhavn la magnifique sous un soleil matinale radieux. Cette journée comptait pas loin de 120km dont seulement 15 sur route, tout le reste était sur voie dédiée. Dont notamment une sortie hallucinante de la capitale qui consistait en une longue ligne droite de 50km bordé d’habitation et autre urbanisme bas du toit. La vue du premier tracteur m’a fait comme un choc !


Re ferry pour l’Allemagne, cette fois ci, pour arriver sur une ile où tout le monde avait plus de 60ans, bon en vrai c’était un peu plus mixte que ça ! Mais je ressent souvent un malaise dans les lieux où un seul type de personne les pratiques,.Ce n’est pas un histoire d’âge, cette sensation viendrait plutôt de l’impression qu’un colonialisme saisonnier vient donner un usage unique a des lieux pour tout l’année.


Ensuite j’ai continué ma route vers Bremen, pour voir les ami.e.s Julie, Lynda et Otto, y faire une pause, aller à un rendez vous de dentiste prévu et réparer ma roue arrière, pas prévu. Effectivement pendant l’avant dernière étape avant le Land Bremois, une voiture qui regardé de l’autre côté a eu le majestueuse idée de taper ma roue en redémarrant, choc sans gravité mais qui a mis ma jante en 8! Le conducteur qui etait paysant et qui allez traire ces vaches en fut bien emmerdée, moi aussi! Après avoir repris nos esprits, nous avons entamer un marathon pour trouver une solution, entre vaches qui s’impatientent, aucune langue commune et magasins qui vont fermer; nous avons sillonné le canton en voiture pendant deux heures (là j’ai compris pourquoi il m’avait rentre dedans: conduite affreuse!) L’histoire c’est fini dans un bus direction Hambourg avec du cash dans la poche.


Pendant ce séjours à Bremen un drôle de concours de circonstances, a fait que je n’ai parler presque que français. Dans un fameux bar rock j’y ai rencontré toute une diaspora d’exilé.e.s français.es. Si vous passez un jours dans cette (super) ville a vélo,(forcément) je vous recommandé vivement l’atelier de réparation de vélo de PX: Ma bicyclette (en français dans le texte)
Dent (presque) réparée, roue réparé, ce soir cinéma en français et demain redépart pour Amsterdam!
Un avant goût de mon pays de vie et comme un air de retour.


Auf Wiedersehen, tschüss!!!

2 commentaires sur “Bremen connexion”

  1. salut piglo, c’est bouly ! depuis début juin, après avoir rencontré émile/mathieu au printemps des comédiens, je suis votre aventure/ épopée/ périple……
    SUPER !! je t’accompagne dans ton retour, te souffle chaud dans le bas du dos et te parle en français dans le creux de l’oreille !! si si écoute bien !!
    label bise !

  2. Rho ! Que d’aventures, que de paysages ! Merci pour les mots et les photos ! j’aimerais être à tes cotés : disons dans une saccoche, parce que tout ces kilomètres : brrrr ! ça fout le vertige !

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