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Vélo, bato, loco,

La fin justifie-t-elle les moyens ? Et d’ailleurs quelle fin ? Et pourquoi ? Et comment ? Ou la la depuis quelques semaines c’est le tourbillon de question dans la tête à Manon. N’en rajoutons pas en se demandant pourquoi 🙂 

Plus simplement nous pouvons vous dire que depuis quelques jours nous sommes à Brême (Bremen) nord-ouest de l’Allemagne et que ça commence à faire loin de la maison !
Pour arriver jusque là nous avons pris le train côté français entre chalons et metz, longé la Moselle sur 300km, en vélo et en bateau, puis pris le train côté allemand entre Coblence et Bremen  (beaucoup plus simple que du côté français !!).

Il a fallut se battre avec nos esprits sur le fait que prendre le train, ce n’est pas tricher … puis battre notre record de pliage de tentes (35min!!) pour attraper le bateau qui nous a donné l’impression d’aller si vite (sauf lorsque le bateau attends que l’écluse se remplisse, puis se vide.. hihi) et enfin affronter notre première vrai difficulté de cyclistes, soit : une côte à 22% sur 1km (on ne va pas vous mentir.. on a poussé nos vélos.. et nous n’avions même pas la force de prendre une photo, dommage !).

Il y a deux jours nous avons aussi décidé de la suite de l’itinéraire et ce sera… plein est, direction la côte polonaise. Et parce que même en voyage il faut faire des choix, nous prendrons le bateau pour Stockholm le 26 août depuis Gdansk. Encore un peu plus loin. Encore un peu plus d’inconnues. Et toujours ce mélange d’excitation et d’appréhensions.


Tchuuussssss

Le train en vélo / France : mais pourquoi y a un obstacle en haut de la rampe ??????
Le vélo en train / Allemagne : whaou un assenceur dans lequel un vélo rentre !!!!!!

2 commentaires sur “Vélo, bato, loco,”

  1. Ça faisait un moment…mais c’est toujours un immense plaisir de vous lire, et de voir les photos avec, malgré mon grand âge, toujours des yeux d’enfant !
    L’aventure ne se vit que par les voyages j’ai envie de dire, nous rentrons de l’étranger, un bien trop court séjours, à peine une aventure, voir autre chose, découvrir d’autres images, changer de têtes, parler une autre langue,
    encore plus d’autres que j’oublie, quel plaisir si enrichissant, je ne comprends toujours pas pourquoi ce mot Étranger suscite toujours des craintes.
    Ici les quelques coups de pédales se limitent à moins d’une dizaine de kilomètres, le paysage ne change pas, la lumière d’été non plus, même sous une chaleur écrasante, et parfois même l’ennuie s’installe….
    Je me souviens, enfant, lorsque nous partions en Espagne, la tête appuyée contre la vitre de la voiture, je regardais le soleil se lever sur l’horizon et le paysage défiler comme un film sous mes yeux, Là où pour d’autres il défile au ralenti, comme un pied de nez au temps, à l’heure internationale, mondiale, où l’homme s’essouffle à essayer de rattraper les aiguilles de son cadran, comme Icare qui se brula les ailes…la chute est plus dure.
    Vous êtes dans le vrai, je vous admire, même si parfois….on s’en fout ,vous le vivez vous êtes au cœur de la vie !
    Je ne te remercierais jamais assez, pour cette touchante missive, et cette si belle dédicace, ce livre est un bien précieux, pour l’émotion intense qu’il m’a procuré et pour m’avoir redonné l’envie de lire, je l’ai dévoré et enchainé avec un auteur lui aussi des grands espaces, Jim Harrison.
    Ha si je pouvais, j’aimerais vous retrouver au soleil de minuit, partager avec vous cet astre qui ne se couche jamais en cette période, avant de m’endormir pour de longs mois d’hiver, avec de beaux rêves pour caresser ma peau.
    Je vous embrasse tous les trois si tendrement.

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